
Ainsi travaillais-je (« trimais »-je, devrais-je dire), des heures, des semaines et des mois, durant six années, à ce régime de bête, afin de réaliser mon œuvre, la première par laquelle je ferais, j’en étais sûr, mon entrée triomphale dans le monde de la littérature. Bien sûr, il s’agissait pour moi d’exceller : foin des exercices et des nouvelles d’étudiants ; j’avais assez de ces « essais », travaux imparfaits de moindre stature, secondaires de mon propre aveu, j’aspirais à un succès incontestable qui...
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