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Henry War
19 mai 2020

Du Feu aux poudres

Du Feu aux poudre Couverture 2

Du Feu aux poudres est un manuel pour se conduire, à l’usage du contemporain déchu de son rang d’homme. Son narrateur, une incomparable voix d’orgueil et de lumière, exige en premier lieu que chacun souscrive au constat de sa turpitude et de ses insuffisances, de manière à pouvoir l’édifier par la connaissance de ce qu’il est. Il l’accuse, puis le conseille par degrés, l’emmenant sur les chemins de la dignité et de l’honneur : c’est qu’il aspire non à commander, mais à avoir autour de lui des semblables qu’il puisse enfin respecter.

C’est l’ouvrage indispensable à celui qui, après avoir eu la juste humilité d’admettre qu’il n’était personne, voudrait devenir quelqu’un – être rare, il faut en convenir. C’est l’essai prodigieux d’une métamorphose, pour tous ceux qui n’ont pas peur de la vérité, c’est-à-dire de discriminer, et qui savent encore lire, c’est-à-dire s’impliquer personnellement dans une œuvre.

 

Cette première édition a été tirée à 100 exemplaires, indication figurant à la fin du livre.

ISBN : 9780244565954.

Livre au format 14,8 x 21cm. 70 pages. 13 €.

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Commentaires
A
Ah! Ah! Savez-vous, je ne cherche pas l'adversaire, je m'en tamponne comme de mon premier agent. Voilà que les fragrances aimantent ma curiosité. Aiguisent mes canines. Vous êtes informé et en savez bien plus que moi sur mon fantôme. Du moins à l'occasion l'espèce épouvantail qui hanterait les venelles confinées. Il y a trop de timidité et de silence dans la vie d'homme, cet espace donne du relief à ce que peuvent être des relations débarrassées des sanies quotidiennes, sans oublier jamais ce qu'elles protègent de nos intimités animales communes. La fosse qui m'attend, à patienter. Donc mon salut sous le soleil ténu d'automne.
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A
Dans une petite cité de caractère, du côté d'un ami d'Octave Mirbeau, face aux promenades avec vue sur l'Ouest splendide vespéral. Chez Tonton Francky, le capo de tutti le capi. Je ne connais pas bien Miss Lulu, ni la Vilaine, ni la tenancière de claque paginée chez L'Heureux Luke qui tire plus vite que son nombre (un rêve d'éditeur).
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A
Bien, bien, bien, c'est soutenu. Les interpellations de la première partie rudoient intensément. Il est possible d'encaisser les coups, d'autant que l'on perçoit une plus grande bienveillance qu'il ne pourrait paraître. Chaque phrase, chacun des mots appelle à sa pesée, c'est cet endroit d'où l'on ne peut rendre compte. Il faudrait être à soi et l'interlocuteur un forum curieux de toutes les nuances de l'Ëtre; le fond du propos, de ses exigences n'en serait pas transformé, mais disant cela serait plus apaisant, affiné au dialogue. L'objet est léger, le texte de son papier est tranchant. Comme bon résilient je coagule, prends note et n'oublie pas de cette expérience ce qui peut me, nous, nourrir. S'encourager nos hautes têtes, j'en atteste sur mes couilles.
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