Réétymologie du Covid

COVID [kɔvid] n. f. (la plupart se désintéressent du genre) – lat. cumvuide (de l’a. fr. vuit ; lat. pop. vocitus, de vocuus, vacuus, voir vacuité ; vain) « qui se vide avec » ou « qui est né avec le vide ». Maladie plus ou moins fantasmatique, produit du désœuvrement d’une grande partie des peuples du confort convergés en non-individus, consistant en une purgation de l’ennui qui favorise la sensation d’un danger. La croyance dans le Covid est l’exacerbation de la volonté de se sentir important, d’entretenir l’estime-de-soi, de s’attribuer la valeur d’une adversité ; c’est, littéralement, une « somme de vides » qui, compilés, parviennent à réaliser l’illusion d’un contenu. C’est aussi l’accumulation de « vanités », notamment la peur de mourir s’agissant de personnes sans conséquence, ainsi que de l’absence de tous critères de relativité, de scientificité et de philosophie, en somme de rationalité et de discernement. Le Covid est la manifestation d’une société névrosée qui souffre de n’avoir que « vide » et qui se rassemble (« avec ») pour fabriquer un problème, c’est-à-dire une légende. Comme au temps de la tragédie grecque, les citoyens se « déchargent » alors des passions, pitiés et terreurs, au même titre que de tous les bavardages et futilités qu’ils ne savent pas retenir, et ils les « mettent en commun ». On estime, dans une large mesure, que ce qui confirme le Covid, statistiques comprises, est un « néant » – disproportions et paralogismes « vidés » de leur substance ou de leur plein caractère de vérité. On attribue parfois au mot « Covid » une origine ironique voire satirique, son créateur supposé ayant dissimulé à demi dans son appellation même un sens révélateur : « qui n’est qu’un vide » ou « qui ne vient qu’avec le vide ». Noter que depuis son apparition le Covid a remplacé la grippe et la gastro-entérite, et que les décès qui lui sont imputés ont supplanté nombre de décès par affections tumorales, immunitaires et cardio-vasculaires.