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Henry War
29 octobre 2022

Punir les soignants vaccinés

On ne devrait désirer pour représentants de médecine que des individus d’esprit solide, rationnel et soucieux de ne jamais risquer quoi que ce soit au nom d’une confiance ou d’une foi. On devrait exiger d’un infirmier ou d’un docteur, dont le métier touche à la santé des autres, ce qui est bien une des affaires les plus sérieuses au monde, qu’il ne se comporte pas comme le dernier des fonctionnaires obéissants – à plus forte raison, certes, aucun fonctionnaire ne devrait se comporter avec l’irresponsabilité du dernier fonctionnaire obéissant. Je ne veux certainement pas croire que la personne qui me recommande telle thérapie ou qui applique sur mon corps tel traitement se contente de suivre une prescription qu’elle ne comprend pas et dont elle se désintéresse, quand le prescripteur lui-même se contenterait de suivre les procédures induites par quelque bureau central, quand ledit bureau central lui-même se contenterait de suivre la préconisation d’une poignée de laborantins et de directeurs issus d’entreprises privées. Il faut logiquement, pour qu’une sécurité maximale veille à ce que chaque décision et chaque geste médicaux soient justement et efficacement réalisés, que chacun de ces maillons dispose d’un certain niveau de conscience, qu’aucun d’eux ne puisse user du prétexte du « devoir passif » pour prescrire et pour traiter, que tous intègrent leur rôle de manière conséquente c’est-à-dire avec un maximum de certitude scientifique et de dignité individuelle. Il faut surtout que jamais la médecine puisse devenir une somme d’opérations de routine dont l’initiative serait réservée à une espèce de matrice purement probabiliste. Autrement dit, la santé ne doit pas se résoudre en un algorithme.

Or, qu’a-t-on constaté durant la crise du Covid-19 ? Tous les soignants, victimes d’une pression absurde pour se faire vacciner, pression dont on est seulement en train de découvrir la supercherie avec notamment la réalité enfin exposée et démontrée que ce vaccin n’a jamais empêché la transmission et que même aucune étude clinique n’a été entreprise pour le vérifier, ont dû décider sans aucun repère scientifique, sans aucune lecture de données médicales, sans aucun critère de jugement objectif, c’est-à-dire sans aucun esprit rationnel, si oui ou non ils poursuivraient leur métier. La plupart se sont trouvé un prétexte d’une nature totalement anti-scientifique pour garder leur emploi : là, ils ont cessé d’être des soignants et se sont convertis à la thèse du « maintien des ressources personnelles » qui est tout sauf une décision médicale. Ils n’avaient alors aucun moyen de s’assurer de l’effet du vaccin – à vrai dire, ils disposaient bien de moyens d’en douter, moyens au moins statistiques puisque j’ai, moi-même, depuis le début, indiqué les soupçons techniques et issus de relevés qui ne cessaient d’abonder dans le sens d’un doute du vaccin. En France, c’est bien simple, nous disposons d’au moins deux infectiologues mondialement reconnus que même un brancardier peut savoir de réputation, MM. Perronne et Raoult, et environ une spécialiste de l’ARN-M (qui est une discipline délicate) en la personne de Mme Henrion-Caude : tous ces grands noms ont émis leurs réserves étayées. Les soignants auraient pu en tenir compte : ils ne l’ont pas fait, cet effort difficile les a fatigués d’emblée et ils ont préféré s’en tenir à des ordres hiérarchiques et à leurs salaires. Alors, ils prétendent qu’ils ont « fait confiance » ; oui, mais est-ce que pour se charger de santé on leur a déjà demandé d’avoir foi en quelque chose ou en quelqu’un ? Est-ce qu’ils auraient découvert « sur le tard » que la foi n’est pas une vertu scientifique ?

Or, il faut à présent reconnaître une chose, une chose nette et terrible, indubitable, et qui s’est produite, c’est que tous les soignants qui ont procédé à un examen vraiment scientifique de la question du vaccin n’ont pas adhéré à la doctrine officielle. Et s’ils n’y ont pas adhéré, c’est simplement parce que rationnellement ils ne l’ont pas pu, parce qu’il n’y avait rien, dans ce vaccin, de seulement assez transparent pour servir à étayer une preuve de sa nécessité au sein des services de santé parmi les soignants. 

Et voilà où je veux en venir :

Ceux qui se sont fait vacciner sont des croyants et des idolâtres : ce sont tous ceux qui sont restés.

Les soignants qui, mus d’un esprit de rationalité et de science, ont longtemps demandé des preuves avant de se résoudre, sous la menace, à se défier du vaccin, ce sont ceux-ci qui ont dû quitter le système de santé.

En sorte que le préjudice le plus immense de cette affaire n’est pas que nos soignants aient numériquement diminué, mais bel et bien que tous ceux qui demeurent actuellement sont les moins rigoureux scientifiquement et consistent pour l’essentiel en des machines à appliquer des soins sans jamais les examiner !

Si notre système de santé s’est abîmé, c’est parce qu’il n’y demeure plus que des sots ou des lâches. 

Et le gouvernement semble encore déclarer, par l’intermédiaire de Mme Firmin Le Bodo, que les soignants non-vaccinés doivent quand même être « punis » parce qu’ils ont donné le « mauvais exemple » ?! Quelle imbécilité ! Ils ont eu raison, et ils auraient donné le mauvais exemple ?! Et ainsi en France, selon la manière de nos gouvernants sans doute, le bon exemple, c’est d’avoir eu tort, et de ne pas donner tort à ceux qui ont tort ?!

Voici plutôt comme il faut rétablir la raison ; je le déclare, moi, bien logiquement et sans ambiguïté : il faut punir les soignants vaccinés. On ne doit pas tolérer que, sous la pression, des fonctionnaires se contentent de reproduire aveuglément des directives et des ordres sans que des comptes puissent leur être dûment réclamés – car ce sont ces gens qui s’en sont tenus à la foi, et je ne parle pas encore en général de ce qu’ils ont pu faire subir à leurs patients. Il faut là pour le moins des sanctions administratives. Il faut rétablir l’esprit de responsabilité. Il faut cesser enfin avec cet esprit contemporain « d’obéissance passive. » Il ne doit pas s’agir encore, comme on fit des rares vrais résistants de la seconde Guerre mondiale, de les « rétablir » parmi les collaborationnistes impunis : on ne sait faire que ça en France, on reproduit toujours le même cycle, et l’on remet ensemble des êtres qui ne sont pas du tout de la même valeur. Il s’agit que ces résistants soient élevés au-dessus des autres et que les autres répondent de leur évanescence, de leurs craintes et de leurs religions.

Il importe, en somme, de ne pas laisser l’hôpital – comme on le fit de maints ministères – devenir décidément l’asile des plus nuls.

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