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Henry War
21 novembre 2021

Réflexions additionnelles sur le pronom "iel"

Les Français adorent dramatiser et se fabriquer des postures de scandale ou de victime. Mais à présent que nous sommes ensemble bien raisonnables, il faut reconnaître que ce n’est pas vrai du tout que les professeurs disent dans nos écoles que « le masculin l’emporte sur le féminin » : je n’ai jamais entendu une telle formule, et je crois qu’un enseignant jugerait aussitôt qu’il la dirait ou l’entendrait une pareille tournure maladroite et déplacée. En tous cas, il n’est pas difficile de préciser que le genre grammatical masculin ne signifie pas du tout « homme », ni féminin « femme », de façon à lever tout malentendu.

Je pourrais fort ironiser, en revanche, sur le fait qu’un linguiste minutieux dirait en effet que « le masculin est aussi le neutre » puisque c’est ce genre qui porte la marque du non-genré. Or, si j’avais à prendre la mine offusquée de celles qui prétendent avoir souffert du « masculin qui l’emporte », je feindrais que c’est terrible, tout de même, de m’avoir fait admettre qu’un homme comme moi est neutre, c’est-à-dire qu’il est supposé n’avoir aucun avis sur rien. 

***

Ces considérations liminaires, que j’ai cru bon d’ajouter à mon article intitulé « Ce que “iel” impose », sont anecdotiques au regard du problème psychopathologique que l’utilisation de ce pronom induit chez ceux qui le réclament. C’est qu’ils le réclament passionnément, avec l’apparente souffrance de gens pour qui il s’agit là d’un problème majeur, sociétal, éthique et fondamental.

Un problème ? De quel problème s’agit-il ?

Ce sont des gens qui estiment indispensable de faire connaître, jusque dans la langue, leur identité sociale du point de vue sexuel.

Ah.

Ah bon !

Un problème ?

Voilà donc que cela est un problème, à présent ?

Autrefois, naguère, je dirais même récemment, on ne se sentait nulle nécessité d’afficher ses préférences en la matière. Ce n’était même pas un tabou, on jugeait simplement que ça ne concernait personne d’autre ou, disons, que peu d’autres personnes.

Seulement, à présent, c’est un problème. Il est certes vrai que la question de son identité générique constitue pour chacun un questionnement tôt ou tard, je ne veux pas le nier – et j’ose ajouter que ce questionnement se pose à plus forte raison si la société le présente explicitement comme un choix (personnellement, la question ne m’a jamais beaucoup « travaillé » : c’est qu’il était admis, dans la société de mon enfance, que je serais hétérosexuel « par défaut », c’est-à-dire à moins d’éprouver un penchant irrésistible pour les hommes – en somme, ce n’était pas véritablement un questionnement nécessaire). Mais jusqu’à présent, on estimait que c’était un problème relativement banal, peut-être parce qu’on avait encore quelque faculté à relativiser. On n’avait pas forcément honte d’être homosexuel – je n’ai jamais « pris garde » d’être gay –, seulement on se demandait bien quelle raison on aurait eu d’en être spécialementfier. Suis-je « fier », moi, d’être hétérosexuel ? Ce n’est véritablement qu’une espèce de penchant, je crois que c’est à peine réfléchi, que ça ne constitue pas un attribut important et mental, quoique sans doute ce ne soit pas non plus inné. Or, aujourd’hui c’est devenu le problème essentiel d’une génération qui n’en a pas et qui, pour se sentir une vie intérieure foisonnante et en quelque sorte politique, fabrique de toutes pièces des problèmes, avec des victimes et des coupables.

Jusqu’à présent, chacun, en France : n’aimait pas beaucoup l’école, avait quelquefois du mal dans certaines matières, été de temps en temps importuné par d’autres enfants, n’était pas toujours sûr d’avoir vraiment désiré faire, là, cette fellation. C’était, cela, notre normalité, ça ne constituait en tout que les petits problèmes de la vie ordinaire, et l’on ne trouvait pas de raison de monter ces difficultés et ces ennuis en gravité. Quand on était bisexuel ou qu’on ne savait pas vers quel genre nous poussaient l’amour et notre instinct, on se réjouissait plutôt de pouvoir chercher un compagnon, provisoirement, dans les deux sexes, pour « se tester » ; c’était une expérience bizarre et exaltante, bizarrement exaltante, une perspective, une ouverture. C’était la vie avec ses désagréments et ses promesses : ses expériences passées et à venir.

Aujourd’hui, ce normal-là, ces problèmes infimes du quotidien, ces anti-problèmes, sont devenus des priorités et des traumatismes pour une génération incapable de hiérarchiser, avec recul, le mal minime qu’elle estime toujours considérable quand elle le subit. Elle souffre, elle veut souffrir, toujours de : « phobie scolaire », « dys. », « harcèlement », « viol » (parfois, on a même ouvert la bouche, et aussi dodeliné de la tête, mais sans être totalement certain d’en avoir eu envie, par conséquent… le choc). Ou alors elle souffre de n’être pas reconnu socialement et verbalement dans sa non-binarité. Ô lamentable de qui ne sait pas ce qu’est un vrai problème et qu’on écoute et encourage avec excès !

Autrefois, on trouvait bien naturel et même cocasse d’entrer en Angleterre par la gare de Waterloo. Aujourd’hui, Rama Yade ne sait marcher à Paris sans s’inquiéter existentiellement d’une statue de Colbert.

***

Je n’ai, personnellement (j’ignore si je suis une exception), aucun intérêt à connaître le sentiment d’autrui vis-à-vis de son genre. Je veux dire que ça n’influence nullement le rapport que j’ai avec cette personne – il me semble, en tous cas, et je suis une personne qui se connaît mieux que quiconque. Si nous en arrivions à parler de relations de couple, alors là, peut-être seulement, il serait temps d’en parler.

Oui, mais le problème ne se pose pas, ne se pose jamais pour la personne qui reçoit et parle avec iel. Ce n’est pas le témoin qui se soucie de « iel », ce témoin s’en moque et consent. C’est seulement pour iel que ce problème, si objectivement répandu et dérisoire soit-il, occupe une place prépondérante, et qu’il faut qu’iel communique là-dessus. Ce lui devient la théorie de toute son existence.

C’est ainsi vrai que la revendication de ce « iel » dans la langue est le symptôme de gens qui n’ont presque aucun problème sérieux. 

Ou plus exactement, cette obsession liée à une vision selon laquelle le sentiment du genre entre pour une part importante dans la définition de l’identité, est une suprême vanité. Si je demande à quelqu’un de se présenter, la question de son orientation sexuelle m’est tout à fait secondaire, parce que je suis, moi, un être profond qui considère à son image que ces attributs sont périphériques à l’individu. Le sentiment du genre d’une personne est loin de définir cette personne. On peut se sentir femme, enfin ! et ne pas aimer faire le ménage et la cuisine : en quoi donc dire « elle » me permettrait de savoir quelque chose sur cette identité ? Qu’une personne me dise qu’elle se sent femme ou homme, vraiment ça ne me renseigne en rien sur qui il ou elle est. Quel intérêt alors que les autres sachent d’emblée vers qui va votre préférence sexuelle ? Soyons francs : uniquement de l’intérêt pour vous, l’intérêt de celui qui, en se faisant connaître à tous, gagne le sentiment d’être aussi important qu’il se croit intérieurement ou qu’il aimerait l’être, un être disproportionné, un être de démesure, un être qui impose même ses goûts anodins – car on se fiche, je vous le répète et l’assure, que vous soyez il, elle ou iel, et la preuve que ça ne fait pour nous aucune différence, c’est qu’on vous accordera sans résistance la désignation que vous voulez, sans changer le moindrement de posture ou de regard à votre endroit – si ce n’est, peut-être, qu’on vous trouvera superficiel et puéril de réclamer cela. Mais iel s’épanche pour se fabriquer une artificielle valeur : « Le peu que je suis, se dit-il, je le grossis, je l’enfle et l’exagère, et ainsi mes caprices les moins réfléchis, je les arbore en convictions, ils prennent des atours de tribunes politiques comme si j’en étais digne. »

 Pour iel seul, c’est important : voilà ce qu’il faut comprendre. Pour cette génération qui n’est personne et ne se soucie pas d’une profondeur, son identité est très notablement confondue avec l’identité sexuelle.

Génération, déjà, où le sentiment du sexe prime sur toute autre chose.

***

Or, jusqu’à présent, l’identité se définissait comme un apport au monde. « Parle-moi de toi » équivalait à savoir ce qui distinguait en positif votre interlocuteur par rapport aux autres. On voulait savoir par exemple : « As-tu fait la guerre ? », « Quelle est ta profession ? », « Quelles sont tes passions ? », « En quoi crois-tu ? », « Quelles sont tes artistes modèles ?... » Il est devenu assez évident qu’un membre typique de la génération actuelle ne saurait répondre à aucune de ces questions de façon propre à le singulariser : « Je n’ai pas fait la guerre, j’ignore ce que je vais faire, j’ai les passions de tout le monde, je ne crois en rien d’original, j’aime dans les arts ce qu’il y a de plus répandu. »

… « Je ressemble… »

Il lui convient donc, en négatif cette fois, de se fabriquer non un apport, ce qui est bien impossible, mais un « défaut » (je veux dire « au sens propre », le contraire « d’excès ») qui serve à se qualifier. Puisqu’on n’est ou ne fait, par volonté propre, rien de particulier, alors sa particularité doit porter sur ce qu’on vous a fait être ou subir. Et donc : 

« J’ai mal. Je me distingue seulement par une certaine douleur. Quitte à fabriquer une souffrance pour me sentir unique. »

La réciproque ?

« Je ne suis rien par ce que j’apporte. Je ne peux pas dire ce que je pense ou fais de singulier. J’admets tacitement que mon identité se résume à ce qu’on m’a fait et à la façon dont on me perçoit. »

Sinistre. D’aucuns appelleraient cela : l’oblitération de l’âme. Un aveu tacite d’absence de contenu propre, de contenu motivé par soi. N’être, en somme, que par passivité. « Je suis le mal qu’on m’a fait. — Quoi d’autre ? — Qu’est-ce donc qu’il pourrait y avoir d’autre ? »

***

Génération qui suppose imbécilement que la désignation contribue à l’identité : absurde pensée qui conforte ainsi sa superficialité. Qu’on m’appelle « il » ou bien « elle » ne fait aucune différence à ce que je suis, à ce que je me sens, je ne m’en crois nullement insulté ; pourquoi réclamerais-je davantage qu’on m’appelât du nom que je me sens ? Mais ce n’est peut-être pas l’impression de la génération du siècle qui n’a pas d’idée bien ferme de ce qu’elle est et entend qu’on le lui confirme pour mieux s’en imprégner. Mais est-ce qu’on a généralement choisi son prénom ? un prénom n’est à peu près rien de ce que nous sommes, c’est encore une convention, alors le pronom ? Pourquoi la manière dont les autres me nomment devrait induire en moi un sentiment autre que ce que je suis ? La reconnaissance ? J’aspire donc à être reconnu ? Mais pourquoi et par qui ? Pourquoi par tous ? Je me demande bien quel profit autre que narcissique j’aurais à être publiquement reconnu, moi, comme un continuateur de Nietzsche par exemple ? En quoi en serais-je flatté ou conforté ? D’où vient donc ce désir simpliste de reconnaissance, sinon d’un souhait d’être rattaché, rallié à un parti, à un groupe, c’est-à-dire d’un manque de convictions ? C’est comme le tatouage qu’on affiche pour s’identifier de telle ou telle manière : on est content d’être transparent et clair, c’est-à-dire sans profondeur mais identifiable, avec un cercle, avec des adhérents, avec un avis définitivement fixé comme en soi la solution du vaccin. Abandonnerais-je Nietzsche si l’on ne m’admettait pas hautement de son école ? Non bien sûr, parce que mes opinions ne dépendent pas de mon image ou de ma compagnie, alors quel besoin aurais-je qu’on dise de moi : « Nietzschéen »… ou bien « il » ? Surimportance du regard des autres et de la morale majoritaire : un homme bien sain n’a pas besoin de l’aval d’une foule pour poursuivre son expérience de la vie.

(Récemment, je crois avoir surpris une famille qui s’inquiétait que l’enfant était souvent seul ; je dis à l’enfant : « Ou bien tu ressembles aux autres et tu les suis pour t’en faire apprécier, ou bien tu es fier de ne pas leur ressembler et tu assumes d’être seul comme choix » : il n’avait semblé à personne que la solitude, que notre société présente toujours comme un danger mortel, pouvait être aussi l’expression décidée d’une supériorité individuelle. Cette suggestion parut, dans l’instant, soulager tout le monde.)

Qu’on dise « iel » ou pas, qu’on dise même « elle » à un homme qui se sent homme, est-ce qu’on suppose que ça fera une différence, si ma certitude est profonde, quant au maintien de cette identité ? Quoi ? on me néglige et on m’insulte ? Mais non : c’est en toute méconnaissance qu’on m’ignore ! En quoi un être profond se sentirait-il plus assuré d’obtenir une approbation ou une validation générale par des signes purement extérieurs ? Est-ce que j’attends qu’on me confirme pour continuer à être ? Deviendrais-je femme si l’on continuait de m’appeler « elle » ? Pourquoi souffrirais-je que les autres se trompassent à mon endroit : est-ce que j’ai déjà constaté que quelqu’un ne se trompât pas à mon endroit ? Légèreté des convictions : je veux qu’on me conforte pour mes choix, il ne suffit pas que je me sache être résolument tel que je suis. Bêtise.

Je suis Henry War. Il ou elle, ou iel, peu importe : ce Henry War est bien au-delà d’une considération de sentiment générique. Mais encore, qu’on m’appelle Henry, ou Henry War, ou War, qu’est-ce que cela change ? Est-ce que cela reflète mieux qui je suis ? Ce mot ne désigne qu’une enveloppe à peu près dénuée d’identité, je veux dire que je n’entends pas, par le terme dont on m’appelle, que mon interlocuteur indique s’il est renseigné sur moi, sur ce que je suis, sur mon identité réelle. Un vocable ou une apostrophe ne reflète jamais une identité. Par quelle focalisation de la pensée, alors, focalisation sur ses petits questionnements personnels devenus des problèmes immenses, a-t-on pu perdre le recul au point de s’imaginer qu’un pronom était davantage qu’une commodité de la conversation ? Je sais bien que « il » ou « elle » fait une certaine différence, mais je sais tout autant que la différence n’a rien d’essentiel. C’est presque comme un daltonien qui, pour me désigner sans me connaître, m’appellerait « chemise rouge » tandis qu’elle est verte. Quelle importance ?

Non, le genre n’a rien à voir avec l’identité. On pourrait dire ou écrire « un rose », ça ne changerait rien à la chose dont le mot seul tait tout de la profondeur et du sens. Jamais un être de recul ne passerait plus de cinq minutes à corriger un si superficiel malentendu. Il y a peu, on m’a appelé par un autre prénom que le mien : eh bien ! je n’ai même pas cherché à reprendre mon interlocuteur, je ne lui en veux de rien, et je me doute qu’il se souviendra de moi, de qui je suis vraiment, par l’impression que je lui ai faite et par ce que je lui ai dit. Qu’il associe une désignation différente de la mienne à cette mémoire n’est vraiment pour moi d’aucun avantage, puisque je sais qu’en me voyant il saura à l’avenir ce que nous nous sommes dits et qui je suis.

Mais le superficiel de naguère est l’important d’à présent.

Génération de la grégarité par les réseaux, on le sent, qui considère la sociabilité une marque essentielle de son identité ! L’autre compte trop pour le Contemporain qui n’existe qu’à travers son regard et ne supporte pas d’être reconnu pour ce qu’il ne veut pas être : il tendrait même, je le crois, à s’accorder à la vision des autres, pour ne pas se singulariser ou s’isoler, tant il a besoin du groupe.

***

Un être profond tient plutôt à se cacher qu’à s’exposer : on reconnaît un Contemporain, c’est-à-dire une coquille, à sa tendance inverse, c’est-à-dire à son incapacité à garder un secret, à taire son âme. C’est le mal du siècle de vouloir à tout prix s’invaginer et révéler partout son vide nauséabond comme une toile dégoulinante et peinte sans art. Tu es « iel » ? Qu’est-ce que « iel » ? « Iel » n’est qu’un mot. Tu n’es pas « iel ». « Iel » a autant à voir avec ce que tu es que le mot « bureau » avec la sensation du travail. « Iel » n’est qu’une catégorie générale pour y mettre une notion, pour y ranger ta personne : un vocable.

Ou bien, il est vrai, c’est un symbole. 

J’ai toujours dit que les symboles étaient faits pour les esprits puérils. C’est pourquoi notre époque se plaît tant en symboles. La moindre ineptie devient capitale aussitôt qu’on dit : « Oui, mais c’est un symbole. »

Mieux encore : le plus sûr moyen de reconnaître une ineptie ?

Pouvoir en dire : « Oui, mais c’est un symbole ». Aussitôt je suis certain que le débat ou les débatteurs ne valent rien, et, par certitude d’y perdre en vain mon temps, je quitte la partie.

***

Iels arguent aussi ne pas disposer de « représentants ». Comme le mot par lequel on vous désigne ne vous représente pas, je suppose donc qu’iels parlent bien de représentation politique. C’est le fade abus de la démocratie que d’admettre en substance que toute minorité doit disposer d’élus qui, visiblement, lui ressemble.

Je m’appelle Henry. J’ai les yeux bleus. Suis écrivain. J’aime beaucoup Nietzsche. Est-ce que sur ces quatre critères ou même deux ou trois d’entre eux je dois revendiquer un député ou un sénateur pour faire croire qu’ainsi la république est bien respectée ?

Est-ce que, d’abord, on est bien certain qu’un tel élu, qui aimerait Nietzsche et aurait les yeux bleus, n’existe pas, au prétexte qu’il ne parle point de son admiration pour le philosophe allemand ou qu’il porte des lunettes aux verres opaques ?

Est-ce que, pour qu’un élu soit non-binaire, il faut absolument qu’il le placarde ?

Est-ce donc, pour qu’un élu soit quelqu’un, qu’il soit forcément superficiel ?

Drame de la superficialité : pour un narcissique contemporain, il ne suffit pas qu’iel ne soit rien que par son genre (puisque c’est le problème de son identité, pauvre !), mais il faut que ce rien, que cette misère d’identité, dispose d’un élu déclaré au Parlement – une déclaration par laquelle, en étant incapable de garder quelque chose à part soi, il prouve décidément qu’il n’est qu’un crétin comme les autres.

« Iel », c’est le problème de la nullité, du blanc, du vide, de l’absence de contenu qui se prend pour drapeau, et qui, non content de s’en tenir à cette inconsistance, estime que ce drapeau doit « claquer » pour être drapeau.

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