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Henry War
28 décembre 2023

Publication de "Psychopathologie du Contemporain, Année 2023"

Le cinquième volume de mes articles consacrés à la peinture du Contemporain, intitulé Psychopathologie du Contemporain Année 2023, est désormais disponible sur Amazon ainsi que les quatre précédents, à l’adresse suivante :

https://www.amazon.fr/Psychopathologie-du-Contemporain-Année-2023/dp/B0CQX6NDJ2/ref=sr_1_5?crid=15A5XD9VTDF2Q&keywords=psychopathologie+du+contemporain+war&qid=1703749169&sprefix=%2Caps%2C560&sr=8-5

(Toutes mes œuvres au format livre – treize en tout – sont recensées sur mon blog ainsi que sur la page « épinglée » de mon mur Facebook.)

Ces 390 pages de travail complexe, resteront probablement sans sollicitation, faute de publicité sans doute, comme le furent les quatre volumes antérieurs publiés en juin et dont un seul lecteur s’est emparé – ce n’est ni moi ni quelqu’un de ma famille, j’ai vérifié.

Aussi, trois personnes ont acquis le recueil de poèmes À part, publié en avril, également sur Amazon. J’ai tâché de placer ArkOne après la cessation des éditions Les Féaux (c’est le seul texte pour lequel, depuis plus d’un an, j’ai contacté des éditeurs, hormis À part que j’ai proposé « en passant » aux éditions Tinbad dont le directeur m’a à peu près ri au nez) : nul ne veut d’un livre déjà publié, même s’il ne s’est vendu qu’à une quarantaine d’exemplaires, c’est pourquoi je n’entends pas m’atteler pour l’instant à l’écriture d’une suite, bien que le chapitrage soit prêt.

Il faut me rendre à l’évidence : je suis un mauvais promoteur de mes livres, et je suppose avoir probablement davantage contribué à l’achat des œuvres que je critique que de celles que j’écris.

D’ailleurs, je n’ignore pas pourquoi je manque de « popularité » :

- Je n’exprime pas de sympathie principielle pour mes lecteurs.

- Je ne réponds pas aux commentaires qu’on m’adresse quand je n’en ai rien à dire.

- J’épuise mon lectorat en réflexions peu flatteuses qui, à mesure qu’il vieillit dans le confort, lui réclament plus d’effort et lui semblent insultantes.

- Je ne rends pas en général de critiques positives aux revues où j’ai été publié.

- Ma famille ne s’intéresse pas à mon travail.

- Je ne démarche personne ni aucun réseau social pour obtenir plus de « vues ».

Notamment, je ne fais pas de promotion, et voici pourquoi : j’exerce ma profession avec heures supplémentaires à plus de 125% d’un service normal, et c’est seulement au-delà de cette quotité que j’écris (sans parler des charges horaires incompressibles d’un homme marié et père de famille). Même en admettant mon absence d’envie, je n’ai simplement pas le temps d’assurer une promotion.

Mais comme je l’ai déjà écrit, il m’importe peu d’être connu : je déplore seulement que le lecteur n’a toujours pas compris qu’il doit récompenser les écrivains qu’il apprécie parce que c’est la condition pour améliorer le siècle littéraire français où il vit. Même l’amateur de textes wariens – il en reste peut-être cinq ou six – est souvent oublieux de ce principe, consommant mes écrits gratuitement sans se soucier du travail qu’ils requièrent et qui demeure sans salaire – depuis une quinzaine d’années que j’écris sans relâche, je n’ai pas gagné en tout mille euros de bénéfice grâce à cela.

N'importe, c’est mon « chemin de solitude littéraire », je ne m’en plains pas et y trouve même une certaine fierté ; d’ailleurs, je ne sollicite encore personne pour acheter ce millésime de Psychopathologie du Contemporain ; j’en annonce juste la publication comme je le dois, et aussitôt retourné-je à mes écrits.

 

Post-scriptum : on s’étonnera peut-être du prix fantasque de mes livres sur Amazon au centime près ; en voici la raison. Je les fixe en fonction de mon revenu : j’exige de percevoir exactement cinq euros pour chaque exemplaire vendu, ce que je crois le salaire juste d’un auteur comme moi. Cette rémunération s’entend en dégageant le coût de fabrication du livre ainsi que la commission d’Amazon plus la TVA : je jure que cinq euros, c’est ce que je touche au centime près sur chaque livre broché dont je fixe ici le prix, avec cette minutie pour qu’il ne me rapporte pas davantage.

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